3/30/2006

en tout et pour tout

jeudi 30 mars -

les interviews sont terminés, le montage aussi

voici les textes des interviews dans leur intégralité

un extrait video suit

a lire



Maryse Delfosse


Ces livres font partie d’un ensemble d’ouvrages que j’ai lu il y a à peu près cinq ans pendant une période très douloureuse pour moi où il a fallu que je fasse des recherches sur des douleurs que je ressentais par tout le corps en fait et il a surtout fallu que je découvre pourquoi je ressentais ces douleurs, a la fois des maux de tête, des évanouissements, d’énormes pressions sur la poitrine dans le cœur, des douleurs dans le ventre, c’est même arrivé que je tombe dans les pommes j’ai même du faire des examens approfondis tels que scanner, irm, voir des spécialistes comme des neurologues , des psychologues , des psychiatres et en fait mon problème venait de mon contexte professionnel de l’époque où je travaillais sous la coupole d’une personne qui me faisait … qui me mettait beaucoup la pression et qui en quelque sorte au fur et en mesure du temps ..heu m’a rendu victime de harcèlements et le plus difficile c’est de se rendre compte que les problèmes que l’on subit ne viennent pas forcément de soi .. heu tout au moins on n’en est pas forcément responsable mais c’est parfois les autres qui nous infligent sans coups sans blessures des choses qui en fin de compte nous font très mal à l’intérieur. Donc voilà c’est ;; il m’a fallu du temps pour m’en sortir, je m’en suis sorti, j’ai compris et j’ai trouvé la solution, il a fallu à peu près deux ans de traitement et puis maintenant je suis passée a autre chose et tout va bien



Patrick Varetz

En fait j’ignore la nature exacte de l ‘événement dont je vais parler, tout ce qu’il me reste c’est la douleur ou plutôt pour être exact la mémoire de la douleur, c’est quelque chose de très précis et de très localisé.En fait c’était il y a quelques mois j’étais allongé sur le divan chez le psy et j’essayai de remonter un peu à la source de ce qui me faisait souffrir et a un moment donné j’ai commencé à ressentir une douleur dans les reins, une sorte de frisson très profond et là a l’instant où j’en parle et dès que j’en parle à chaque fois que j’en parle je ressens à nouveau cette douleur où en tout cas le vestige de cette douleur et je me suis interrogé je me suis demandé à quoi elle correspondait et je me suis dit et je me suis vu en fait recroquevillé sur le sol pour me protéger,dans une posture de protection et forcément la seule partie de mon corps qui était vulnérable aux coups c’étaient les reins et le dos et cette partie la en fait qui visiblement était, était battu et je me suis même demandé je ne sais pas quel âge j’avais ,je me suis dit je devais être petit très petit et je me suis dit que je devais peut être être dans le ventre de ma mère et que c’est ma mère qui prenait les coups voilà et dès que je pense à ça cette douleur m’envahit elle remonte le long de la colonne vertébrale elle va jusque dans la nuque et ça m’a fait penser à un objet que j’avais acheté aux puces , un objet qui me ressemble pas , un objet que n’aime pas , que j’avais acheté de manière instinctive,c’est un bouddha qui est complètement replié sur lui même c’est une sorte de boule de douleur et en fait quand je ressens cette douleur je me dis que je suis c’est moi c’est ça , je suis cette boule de douleur.


Eric Cremer

Mon histoire débute il y a sept mois le jour de mon anniversaire, ma fiancé a choisi ce jour pour me dire quelle me quittait, c’est donc la fin d’une histoire d’amour.La douleur fut fulgurante, oppressé, étranglé, j’avais l’impression d’être un être vivant dans une boule que l’on retourne pour que la neige puisse tomber au fond, donc j’étais enfermé , claustrophobie intense et il a fallu que je trouve une solution pour pallier à cette douleur, j’appellerai cette douleur une douleur cérébrale, abstraite, j’ai donc trouvé , essayé de trouver son contraire, une douleur physique, la réalité et j’ai choisi cet objet qui est un cutter. J’ai donc essayé d’anéantir cette souffrance et cette douleur que je requalifie de cérébrale par une douleur physique qui devait annuler la première.Je me suis donc fait un mini hara-kiri c’est a dire que je me suis taillé la peau du haut de la cuisse et le ventre, donc ouverture de la chair, qui constitue une cicatrice et je voulais que mon corps se souvienne de cette douleur alors que je sais pertinemment que ma cervelle va l’oublier et cette douleur et bien en fait je ne l’ai pas ressentie donc j’étais anesthésiée, donc a part la coupure j’espère garder les traces et la souffrance viendra après , la douleur viendra après par le fait de la cicatrice qu’elle soit belle ou pas


Lea de Nesle

Alors voilà c’est ces petits mots que j’ai entendu quand je devais avoir neuf dix ans c’étais ma mère qui les a prononcé un après midi en fin de journée , j’étais en train de jouer avec ma sœur et elle nous demandé de nous asseoir sur le canapé parce qu’elle avait quelque chose d’important a nous dire et je me souviens que je n’avais pas envie d’y aller , de m’asseoir sur ce canapé , j’avais pas envie de l’écouter parce que j’avais mal au ventre en fait , j’avais une espèce de boule dans le ventre,ça arrive un peu quand on a peut ou qu’on se sent pas bien , a priori j’avais aucune raison d’avoir peur et puis on a quand même fini par s’asseoir sur ce canapé et ma mère me parlait me parlait , en fait je faisait pas très attention à ce qu’elle me disait je restais focalisé sur ce mal de ventre, j’attendais que ça passe je crois que j’attendais d’aller aux toilettes et puis elle nous a dit qu’elle se séparait de mon père et bizarrement quand on a eu terminé de parler le mal de ventre est un peu passé et je me suis sentie mieux ,un peu soulagée bizarrement . et donc ma sœur ça allait pas du tout , elle était en larmes et puis je crois que c’était comme si j’avais senti les choses venir et puis passer et c’était une manière peut être d’y penser plus tard et pas d’y faire attention sur le coup et voilà

Etienne Dubois

Ce dont je vais vous parler c’est de l’apparition de cette atèle sur mon doigt , c’est un accident qui m’est arrivé sur une petite route alors que j’allais a un endroit pratiquer, pratiquer une assise qui m’est essentielle depuis très longtemps et ce doigt qui était tordu je ne m’en suis pas aperçu tout de suite , la souffrance était autre c’était celle de se retrouver enfermé dans une caisse de voiture a pas pouvoir sortir plutôt que de souffrir par le corps et par ce doigt tordu et elle m’a,elle a déclenché en moi un genre d’éveil que j’attend et que j’espère depuis très longtemps a travers ma pratique qui est celle de plonger dans ma propre souffrance pour comprendre celle des autres et c’était un moment culminant puisque depuis mon esprit et mon corps a beaucoup changé et donc cet objet est à la fois souffrance et bonheur.

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Connaissez-vous réellement la douleur, pour avoir à nous proposer de tels récits ? Savez-vous vibrer, Madame ? en plaisir, en joie, en souffrances physiques et cérébrales ? Des témoignages, sans envergure, un récit qui sent le mensonge, l'affabulation sans talent (celui de Monsieur Varetz)... Il y avait tant à faire, de si jolies choses à narrer (eh oui, même dans la souffrance) , et vous nous proposez une travail de lycéens, médiocre et décevant... sans compter les fautes d'orthographe.

8:01 PM  
Anonymous Anonyme said...

La douleur... celle de retrouver des amis perdus.. tant aimés..
Bon je rigole..
Flo, oui c'est ce vieux Dany.. rue terre neuve.. le dna..
Se revoir tous...je vous cherche..

dt.wolubilis@skynet.be

4:37 PM  

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